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Gagner la bataille de la démocratie et du développement - Redonner espoir à la jeunesse

Discours de Belfort BIROTA, conseiller territorial à l'assemblé de Martinique

Jeudi, 20 juin, 2019 - 15:15

Chers collègues
Notre pays est en train de s’enfoncer dans la crise.
A  la crise des finances publiques, aux difficultés financiéres de la CTM ( sa contribution au SDIS n’est  pas versée dans son intégralité ce qui déséquilibre nos prévisions financieres et  rend difficile  la sanctuarisation des salaires) s’ajoutent aujourd’hui, la crise la plus grave, celle du pouvoir politique en place.

Ce qui fait la grandeur d’un homme politique c’est moins sa capacité à gagner des élections (manière de s’assurer une longévité politique) que celle de se hisser réellement à la hauteur de la fonction.
Savoir prendre de la hauteur, savoir rassembler, susciter le respect, savoir travailler avec des sensibilités différentes, en faisant, parce que nous ne sommes que de simples mortels, de temps en temps son mea culpa ; les autres n’ont pas toujours tort et nous toujours raison semblent les qualités nécessaires pour faire un bon dirigeant.
Nous pouvons tous nous tromper et je trouve que le Président de la République Emmanuel MACRON, malgré son jeune âge nous a donné une belle leçon d’humilité en admettant avoir commis une erreur fondamentale sur la gestion de la crise des gilets jaunes
Et un second mandat ? lui dit-on » je me fiche de la prochaine élection présidentielle. Je veux réussir insiste t-il.
Nous aussi nous voulons  »faire réussir la Martinique »N’est-ce pas chers collègues de la majorité ?
Je ne veux pas  collègues mettre en scène le désastreux spectacle de la compétition des egos  car ce n’est pas dans les pathétiques affrontements d’égos que se trouvent la solution aux problèmes quotidiens des martiniquais : transport, grève a répétition, chômage et j’en passe. Chaque martiniquais sent bien que le pays s’enfonce dans le néant de l’inaction et chaque martiniquais attend de nous élu une réaction qui tarde à venir.
Il est temps d’arrêter cette lamentable comédie à laquelle nous assistons. Il est temps d’arrêter ce mélange des genres. A quel moment est –on président du conseil exécutif a quel moment est –on président de parti. Certes le président de la République, le président d’une collectivité émane d’un parti mais une fois élu ce dernier est au-dessus de tous les parti et incarne une fonction ; il doit être au-dessus de la mêlée,il  fixe le cadre, donne la marche à suivre, et ce avec panache et autorité sans tomber dans l’autoritarisme. Il doit également adopter une posture ouverte aux échanges avec les autres. Il doit être capable de créer un consensus avec l’opposition sur les grands sujets.
Les propos du PCE, sur sa radio de Rivière Pilote me laissent dubitatifs.
A-t-il parlé en tant que PCE, dans ce cas c’est une maladresse sinon une injure faite à un membre de sa majorité dont il doit de part sa fonction, assurer la cohésion ?
A-t-il parlé en tant que chef de parti ? Dans ce cas, il est bel et bien en campagne et voit en moi un potentiel opposant qu’il a le droit d’attaquer sur sa radio de propagande.
Etant donné que je n’ai pas commencé ma campagne, je me fiche de la prochaine élection comme l’a dit le Président MACRON, je veux réussir ma mission au SDIS si le PCE nous donne des moyens nouveaux en rapport avec nos besoins.
Je laisse donc au PCE ou au président du MIM  en campagne la responsabilité de ses propos mais je me réserve le droit en tant que militant politique du Rassemblement Democratique pour la Martinique, le RDM, de lui apporter, le moment venu, la contradiction sur les tréteaux électoraux et ce des Mars 2020.
Pour l’instant, je suis en responsabilité en tant que conseiller territorial , Président du SDIS par délégation du Pce ce qu’il semble avoir oublié et j’entends exercer pleinement mes responsabilités tant qu’il ne m’aura pas enlever sa délégation ce qui serait plus en adequation avec les propos assassins tenus à mon endroit sur son organe de propagande.